Francuski filmovi

Bonjour, monsieur. Bonjour.     Un single de Séville à Paris pour ce soir.     Et une couchette en seconde. Pour ce soir, je n'ai plus rien. Et il n'y a pas de single de Séville à Paris. Je peux vous donner deux places jusqu'à Madrid et de là, un single et une couchette jusqu'à Paris. Très bien. J'ai une malle et trois valises. Vous pourriez les acheminer de chez moi à Paris ? Je vais m'en occuper. Bien. En première ? Oui. Où est-elle ? Elle est partie. Il y a longtemps ? Cinq minutes. Venez. Elle a saigné. Ce n'est rien, c'est le nez. Jetez ça au feu. Elle est partie pieds nus. Jetez tout ça. Très bien. Une petite culotte, monsieur. Au feu ! C'est mouillé, elle a dû avoir peur. Nous rentrons à Paris. Préparez tout. Ah ! J'étais fatigué de ces steaks à l'huile. Je travaillais dans un restaurant. Il y avait un habitué, un Allemand, qui citait toujours une phrase d'un philosophe: "Avec les femmes, n'oublie pas le bâton." Ce n'est pas drôle. Al banco. Oh, la barbe ! Ici aussi ! Encore un attentat ! Vite, reculez. On va être en retard. Vous, c'est là. On se retrouve à Madrid. Oui, monsieur. Este es su sitio, señor. Merci. Muchisimas gracias, buen viaje. Bonjour, madame. Bonjour, monsieur. Vous rentrez à Paris ? Oui, madame. Nous habitons le même quartier. Je vous ai vu plusieurs fois. J'habite rue Rembrandt, près du parc. Et moi, rue Murillo. En effet. C'est un long voyage. Mais je ne m'habitue pas à l'avion. Et aujourd'hui, vous prenez l'avion pour Bruxelles et à cause de deux jeunes, vous atterrissez dans le désert. Excusez-moi, vous occupez mon siège. Je suis désolée. Non, gardez-le. Ça ne vous dérange pas ? Nullement. Dans le sens de la marche, je n'ai pas mal à l'estomac. Vous rentrez à Paris ? Avec ma fille. Vous aussi ? Oui, moi aussi. Étiez-vous au palais de justice avec mon cousin ? C'est possible, je suis magistrat. Comment s'appelle-t-il ? Edouard Foucade. C'est un esprit remarquable. Vincent d'Olargues. Mathieu Faber. Il m'a souvent parlé de vous. Con permiso, señor. Muchas gracias, buen viaje. Merci. Messieurs dames. Bonjour. Non, je vous remercie. C'est pas la peine. Vous êtes français aussi ? Oui, j'habite Paris. N'étiez-vous pas à la corrida dimanche ? Si, Impossible de me confondre avec un autre. Vous voulez le Monde ? Non, merci, je l'ai déjà lu. Déjà trois minutes de retard. C'est assez fréquent. Ne pars pas, tu n'as rien compris. Ne t'en va pas ! Mais c'est pas possible ! Merci. Vous voulez lire quelque chose ? Merci. Vous rentrez directement ? Non, je pense rester trois ou quatre jours à Madrid. Monsieur, pourquoi avoir jeté de l'eau sur la dame ? Tais-toi, Isabelle. C'est mal élevé de poser des questions. Non, non, madame. Laissez-la, elle a raison. Ce n'est pas un geste habituel. N'est-ce pas, M. d'Olargues ? Je dois dire que... En effet, ce n'est pas habituel. Mais ça ne tombe pas sous le coup de la loi. Rassurez-vous, je ne suis pas fou. Vous n'avez absolument rien à craindre. Sans vouloir être trop indiscret, je donnerais cher pour connaître l'origine de votre geste. Vous êtes bien curieux. Je suis professeur de psychologie. Vous enseignez à la Sorbonne ? Non, je donne des leçons particulières. Je comprends. M. Faber, vous êtes apparemment normal, votre cousin est mon ami. Alors je suis sûr que votre geste a une explication. Il vaut mieux arroser quelqu'un que l'assassiner. Sans doute. C'était la pire des femmes. La pire de la terre. Ma seule consolation, c'est qu'à sa mort, Dieu ne lui pardonnera pas. Votre cas m'intéresse beaucoup. Moi aussi, sincèrement. Je peux vous raconter ce qui s'est passé. On jugeait un groupe de terroristes. J'ai oublié leur nom. J'attendais mon cousin à la fin de l'audience. Ah, bonjour ! Tu vas bien ? Ça va. Un café, monsieur ? Non, merci, mon petit. Ils ont été condamnés à mort ? Penses-tu ! Le curé a eu huit ans et les autres, trois ! Mais le jury a dû être menacé. Menacé par qui ? Par le GAREJ, évidemment ! Le GAREJ ? Le groupe armé révolutionnaire de l'enfant Jésus. Ah oui ! Les terroristes de l'église Saint-Damien. Exactement ! Y a eu quinze morts. Ah, dis donc. On déjeune chez toi ? C'est prêt. Allons-y ! Au revoir. Merci, mademoiselle. Bonjour, Martin. Monsieur. Bonjour. Merci. Merci. Qu'est-ce qui se mijote ? Oeufs brouillés aux truffes. Excellent ! Et coq au homard. Je suis sûr que je vais adorer ça. Je peux y jeter un coup d'oeil ? Je t'accompagne. Bonjour, monsieur. Mademoiselle. Vous êtes la femme de chambre ? Je suis arrivée ce matin. Quel est votre nom ? Conchita. Vous êtes espagnole ? Oui. Vous parlez bien français. Je vis ici depuis dix ans. Excusez-moi. Elle ne paraissait pas une domestique expérimentée. Je parie que c'est elle que vous avez arrosée. Oui, en effet. Bravo, monsieur. Très facile ! Un enfant de cinq ans l'aurait deviné. Merci. Les terroristes d'aujourd'hui sont fascinés par le danger. Certains ont une motivation, mais la plupart aiment le risque. Bientôt, on parlera d'eux en rubrique sportive. Non, non. Dans ce verre-ci, le vin rouge. C'est très bien, mademoiselle. Merci. Pardon, je n'ai pas l'habitude. Au moins, la bande à Bonnot avait un idéal. Avec des revolvers à barillet, ils ont terrorisé Paris. Ils étaient généreux. C'était tout de même des gangsters ! Merci. Elle n'a sûrement jamais travaillé de ses mains. Tu as remarqué comme elles sont fines ? Oui ? Vous désirez, monsieur ? Dites à Conchita de m'apporter une Chartreuse. Jaune ou verte ? Verte. C'est plus stimulant. Et légèrement aphrodisiaque. Vous êtes très cultivé, Martin. Merci, monsieur. Oui. Merci. Bonsoir, monsieur. Attendez un instant. Fermez la porte. Venez ici. Approchez-vous. Que faisiez-vous, avant ? Je travaillais dans un bureau, au téléphone. Et dans le vestiaire d'un bar. Mais je suis partie. Pourquoi ? Je détestais l'ambiance. Je suis élevée à l'ancienne. Je vais ouvrir le lit. De quelle région êtes-vous ? De Séville. J'aime beaucoup l'Andalousie. Que fait votre père ? Mon père est mort. Laissez ça, venez. Je ne vous traiterai pas en domestique. Vous n'en êtes pas une, vous le voyez bien. Asseyez-vous. Votre mère habite Paris ? La banlieue. Je me sens perdue, vous savez. Je peux pas m'y faire. À quoi ? À tout, aux gens, à ce qui se passe. C'est difficile, pour moi. En plus, j'aime pas travailler. Ah bon. Je travaille pour ma mère, qui passe son temps à l'église. Autrement, l'unique chose que j'aime, c'est la danse. Vous êtes danseuse ? Malheureusement, on n'en vit pas. Quel âge avez-vous ? Dix-huit ans. Que pensez-vous de moi ? Je vous connais à peine. Vous avez des cheveux soyeux. Vous trouvez ? Je vais me coucher. Attendez, j'ai quelque chose de sérieux à vous dire. Mais enfin, où est Conchita ? Elle est partie, monsieur. Partie ? Comment ça ? Ce matin. Sans demander d'argent, sans explication. Vous avez son adresse ? Non. Pourquoi ? Je l'ai trouvée par les petites annonces, avant-hier. Merci. Dommage. Gracias. Gracias. Muchas gracias. Señoras y señores, buen viaje. Et ensuite, que s'est-il passé ? Je ne vous ennuie pas ? Au contraire. Bien. Trois mois plus tard, je me rendais en Suisse pour affaires. J'étais dans un hôtel où je réside de temps en temps. Monsieur. Du feu, s'il vous plaît. Ah oui. Non, je ne veux pas de feu. Je veux l'argent. Je n'ai pas d'argent. Nous avons besoin d'argent. Tenez. Non. Seulement 800 francs. Tenez. Monsieur, vos journaux. Ah, merci. Merci, monsieur. Merci. Bonjour ! Bonjour. Que faites-vous ici ? Voici vos 800 francs. Comment ? Oui. On vous a vu à l'hôtel, ce sont des amis à moi. Notre impresario est parti avec l'argent. Gardez ces billets. Non. Si, si. Gardez-les. Je vous les rendrai. Pourquoi être partie ? À cause de vous. Qu'ai-je fait ? Vous étiez trop caressant, je l'ai senti. Je suis ici pour quelques jours. Restez avec moi. Ça me plairait, mais je dois rentrer. Déjà ? Oui, ma mère m'attend. Elle n'a pas de sous. Merci. Où habitez-vous ? à Courbevoie. Pardon, connaissez-vous deux Espagnoles ? La porte là. Merci. Monsieur ? Conchita est ici ? Ah, si. Conchita ! Ah, bonjour. Entrez. Il nous a prêté de l'argent. Très bien. Je ne dérange pas ? Pas du tout, au contraire. Débarrassez-vous. Merci. Voulez-vous un café ? Avec plaisir. Vous allez bien ? Très bien. Ça se voit. Dès que possible, je vous rendrai l'argent. Les autres ont promis de le rendre, mais je n'ai pas d'argent et eux non plus. Ce n'est pas pressé. Vous êtes bien rentrée ? Oui, grâce à vous. Mes amis vous remercient. C'était le plus aimable des hold-up. C'est votre père ? Oui. Il est mort il y a six ans. Il s'est suicidé. C'est terrible. Un brave homme, mais qui a laissé des dettes. Je n'ai pas de pension, rien. Et je ne sais rien faire. C'est le problème des femmes qui ont une éducation. Elle passe sa vie à l'église. Il faut prier pour l'âme de mon mari. On m'a proposé d'être concierge, mais je suis trop fière. J'aime mieux baiser les dalles de l'église que les balayer. Ma fille m'aide. Mais elle ne doit pas travailler. Pourquoi ? À cause du mauvais exemple. Tout ce qu'on entend... Si ma fille écoutait ce qu'on lui dit, je ne la verrais plus. Ne vous inquiétez pas, je vous rendrai cet argent. C'est très peu de chose. Et si vous êtes gênée en ce moment, tenez. Acceptez, je vous prie. C'est de bon coeur, monsieur. C'est un moment difficile. Je suis content d'aider. Je dois m'en aller. Merci encore. Restez, si vous voulez. Au revoir, madame. Vous n'avez plus peur de moi ? Venez avec moi. Je ne suis pas de ce genre-là. Si c'est ce que vous cherchez, partez. Je vous comprends. À part la danse, vous ne faites rien ? Je n'aime ni coudre ni cuisiner, qu'est-ce que je peux faire ? Vous ne sortez jamais ? C'est idiot de marcher sans raison, surtout si on n'achète pas. Je préfère rester couchée. Passez-moi cette boîte, sur la cheminée. Vous voulez un bonbon ? Oui. Vous aurez du mal à le croire. J'étais fasciné. J'y suis retourné un mois. Comment ? Presque tous les jours. Que dites-vous ? Attendons un instant. C'est vous ! Bravo, Conchita ! Vous transpirez. On travaille depuis une demi-heure. Venez ici. J'ai du café et des biscuits. C'est beau ! Bonjour, monsieur. Bonjour. C'est El Morenito. Nous nous sommes rencontrés. Oui, monsieur, à Lausanne. Hasta mañana. À demain. Au revoir. Bonsoir. Nous répétons un numéro. Je suis tout en sueur, excusez-moi. Votre mère n'est pas là ? Non. C'est pour vous. Qu'est-ce que c'est ? Vous pouvez l'ouvrir ? C'est trop beau ! Donnez-le à ma mère, ça lui fera plaisir. Comme je suis bien quand je suis comme ça. Asseyez-vous, je vais chanter. Ici ? Oui. Venez là. Là. Hay quien nos escuche ? No. Quieres que te diga ? Di. Tienes otro amante ? No. Quieres que Io sea ? Si. Vous avez compris ? Non. Venez là. Ça veut dire: "Quelqu'un nous écoute ? Non. "Tu veux que je te dise ? Dis. "Tu as un autre amant ? Non. "Tu veux que je le sois ? Oui." Et c'est vrai ? C'est une chanson, ce n'est pas de moi. Je pense à vous tout le temps. Moi aussi. Conchita ! Que faites-vous ? Qu'est-ce qui vous prend ? C'est vous qui êtes venue sur mes genoux. Vous m'avez embrassé. Pour vous remercier. Et parce que je vous aime bien. Vous ne m'aimez pas. Moi ? Oui. Je sais ce que vous voulez. Je vous amuse, je vous plais. C'est tout. Conchita ! Faites ce que vous voulez avec les autres. Je vous donnerai des noms. Mais moi, c'est moi. Ce que je veux est différent. Dites-moi. La première fois où je vous ai vu, vous vous rappelez ? Oui. J'ai été très frappée par vos yeux. Je les ai trouvés très bons. Et je suis sûre de ne pas m'être trompée. Chaque jour, je me demande ce que je peux faire pour vous. Et tout ce que je trouve, c'est ça. Bonjour. Vous êtes là depuis longtemps ? À peine cinq minutes. Bonjour. Restez assis. Qu'est-ce que c'est ? Oh, encore du café et des gâteaux ! Vraiment, vous nous gâtez ! Je vais préparer tout ça. Deux femmes seules sont si exposées. Nous serions riches, en suivant le mauvais chemin. Mais le péché n'a jamais passé la nuit ici. Notre âme est plus droite que le doigt de saint Jean. Je suis contente que Conchita ne travaille pas. Pourquoi ? Quels mots on entend ! Les conseils des femmes perdent les jeunes filles. Certaines ont le rosaire à la main et le diable sous la jupe. Venez par là. Vous avez un amant ? Non. C'est sûr ? Bien sûr ! Pourquoi êtes-vous comme ça ? Par peur du péché ? Non, ça m'est égal. Par froideur, alors ? Non. J'ai tant de questions. Dites-moi votre raison. Vous ne devinez pas. Mais c'est quoi ? Je suis mozita. Mozita ? Oui. Ça veut dire quoi ? Je ne suis jamais allée avec un homme. Madame, excusez-moi. M. Faber voudrait vous voir. Rendez-vous à la maison. À tout à l'heure. Je vous amène chez lui. Très bien. Oui. Cette dame est là. Faites-la entrer. Bonjour, madame. Asseyez-vous, je vous en prie. Voilà. Vous me connaissez bien. Oui, monsieur. Et je suis sûr d'une chose. J'aime votre fille, beaucoup. Je voudrais unir ma vie à la sienne, vous comprenez ? Vous voulez l'épouser ? Pour le moment, je ne peux pas. Plus tard, peut-être. Mais je vous propose... Monsieur. Regardez là ! Je vous propose de vivre avec elle ici. Je ferai pour elle tout ce que je pourrai. Oui, monsieur. Fini, les promenades dans tout l'appartement. Je m'occuperai aussi de vous. Plus jamais vous ne travaillerez, l'une et l'autre. Prenez ceci en attendant. Merci. Mais je compte sur vous pour une chose, madame. Je voudrais que vous m'aidiez. Que vous la conduisiez chez moi. Vous pouvez faire ça ? Oui. Après-demain, vers 17 h. Qu'elle vienne avec vous. Et rassurez-la. Je suis sincère. Très bien. Je compte sur vous. Au revoir. Au revoir. C'est à qui ? C'est mon poste. Et alors ? Je le prête à mademoiselle. De temps en temps, quand on est seul... Remportez ça. Bien, monsieur. Attendez. C'est elle. Ah, c'est encore vous. Entrez. Qu'y a-t-il ? Une lettre pour vous. Merci. Au revoir, monsieur. Au revoir. Arrêtez les travaux. Ce n'est plus la peine. Ce n'est pas surprenant. Comment ? Il ne faut pas attendre au premier rendez-vous. Pourquoi ? Parce qu'elle n'y vient pas. Conchita ! Concierge ! Elles sont parties ? Ce matin. Seules ? Oui, je crois bien. Elles n'ont rien laissé pour moi ? Pas à moi, en tout cas. Elles reviendront ? Ça m'étonnerait. Il faudra qu'elles reviennent chercher les meubles. C'était un meublé. Elles ont tout pris. Qui sait où elles sont. Merci. Merci. Que vas-tu faire ? Eh ben, réponds ! Je n'ai envie de rien. Secoue-toi, voyage. Je ne t'ai jamais vu comme ça. Ces deux derniers mois ont été désastreux. Trouve quelqu'un. Ça ne manque pas. Aucune envie. Je respecte trop l'amour pour fréquenter les arrière-boutiques. Je n'ai presque jamais possédé une femme sans l'aimer. Les autres se comptent sur mes doigts. Garçon ! S'il vous plaît. Ça fait des jours que je lui cours après. Et il a fallu qu'elle tombe dans votre verre ! Une mouche de moins. Si elle revenait, je ne lui demanderais plus rien. Je resterais près d'elle. Aussi longtemps que possible. Elle n'en voulait peut-être qu'à ton argent. Mais non. Mon argent ! Elle aurait pu m'en prendre plus. Elle le savait. Allez, on va déjeuner. Laisse, je paye. Merci. J'ai un chapeau. Je vous ai déjà rencontrée, non ? Oui, monsieur, je crois. À demain. Qu'est-ce que tu dis ? Pour déjeuner, comme convenu. Qu'est-ce qui te prend ? Au revoir, mademoiselle. Conchita ! Vous étiez là ? Je prends mon service à midi. Vous travaillez ici ? Depuis quatre jours. Pourquoi être partie aussi sèchement ? Sans donner d'adresse, de nouvelles. Vous le savez très bien. Non, expliquez-moi. Il n'y a rien à expliquer. Excusez-moi. Pardon, monsieur. Ne bavardez pas, des gens attendent. Au revoir, madame. Je vous le répète pour la dernière fois. Vous êtes au vestiaire. Ne bavardez pas avec les clients. Voilà, je suis libre. Comment ? J'ai donné ma démission. Tant mieux. On boit un verre ? Oui, où ? Ici. Allons-y. Pourquoi cette proposition ? Quoi ? Comment, quoi ? Celle d'habiter chez vous. Vous vouliez m'acheter, comme un meuble. Moi, qui allais me donner à vous. Pourquoi avoir réagi stupidement ? Vous auriez dû venir me voir, me dire tout ça. Au lieu de ça, vous êtes partie. Si vous m'aviez dit: "Voilà ce que je veux"e je vous l'aurais sans doute donné. Venez vous asseoir. Où étiez-vous ? De quoi viviez-vous ? J'ai fait des photos pour un magazine. Une amie nous a recueillies et on avait votre argent. Et après ? Après ? Vous croyiez que je serais embarrassée ? Que sans vous, je ne vis pas ? Votre argent, je n'en veux pas. Je peux vivre de rien, ce n'est pas comme vous. Garçon. Vous désirez ? Un café au lait. Et une fine. On ne la sert pas. Comment ? On ne sert pas mademoiselle. Bien. Venez, partons. C'est drôle. J'étais furieuse, je voulais plus vous voir. Et maintenant, je me sens bien. J'ai une maison à la campagne. J'aimerais tant vous y emmener. Où ça ? Pas loin de Paris. J'y vais presque jamais. Mathieu. J'y serai votre maîtresse. Quand ? Aujourd'hui ? Non, après-demain. C'est une panne d'électricité ? Oui, la centrale de Juvilly a sauté. Un accident ? Non, un sabotage. Bonsoir, Adrienne. Bonsoir. Bonsoir, madame. J'espère que les bougies suffiront. Certainement. Je prépare à manger ? Nous avons dîné en route. La chambre est prête ? Oui, monsieur. Posez ça là, André. Bonsoir, monsieur. Vous n'avez besoin de rien ? Non. Bonsoir, monsieur. C'est qui, là ? C'est une photo de ma femme. J'ignorais. Elle est morte il y a sept ans. Je l'aimais beaucoup. Et elle couchait ici ? Eh bien oui. Alors je ne veux pas. Conchita. Y a-t-il une autre chambre ? Elle n'est pas faite. Demande qu'on la fasse. Très bien. Adrienne ! Adrienne ! Oui, monsieur ? Préparez la chambre du fond. Tout de suite, monsieur. Vous avez dit à votre mère que vous partiez avec moi ? Non, pourquoi ? Elle peut s'inquiéter, être en colère. Si elle me prenait à racoler, elle dirait: "Vous avez vu comme elle est mignonne ?" Monsieur ? Oui ? Ce sera vite fait, cinq minutes. Votre mère ne compte pas ? Non, pas du tout. Je me suis élevée seule. Je fais ce qui me plaît. C'est comme ça. Ay, Mateo. Mi amor. Je vais tomber. Assieds-toi. Assieds-toi là. Je t'aime, mais je suis presque évanouie. Allonge-toi. Veux-tu un peu d'eau ? Non, reste près de moi. Tu m'aimeras longtemps ? Bien sûr. Et quand je serai tout à fait vieille, tu m'aimeras encore ? Dis-le-moi, même si ce n'est pas vrai. Je t'aimerai jusqu'à la fin. Après toi, j'en aimerai pas d'autre. Et si tu me quittes, je serai comme morte. Tu sais, je t'ai promis pour ce soir, mais j'aurai pas la force. Oui ? La chambre est prête. Merci. Je vais emporter les valises. Viens. Bonne nuit, à demain. Bonsoir, Adrienne. Je ne vous dérangerai plus. Enlève ça. Je peux m'arranger ? Oui, par là. Viens. Conchita ! Oui, j'arrive ! La fenêtre. Eh bien ? Ferme-la. Personne ne nous voit. Ça ne fait rien. Tu as vu comme je suis belle ? Je te plais ? Oh oui ! Beaucoup ? Oui, pourquoi tu me demandes ça ? Non, tout à l'heure. Ça ne me dit rien maintenant. Ça ne te dit rien ? Non, pas maintenant. Il y a trop longtemps. J'en ai assez. J'ai été plus patient que n'importe qui. Je ne t'ai rien promis. Comment ? Je ne te dois rien. Fais attention. Je pourrais bien me lasser. Te lasser ? Je ne supporte plus tes manières. Vraiment ? Je ne vous aimerai pas ce soir. Ni ce soir, ni demain. Ça suffit. Enlève cette chemise ! Éteins les bougies ! Je t'en prie. Viens dans mes bras, n'aie pas peur. Ah, ma Conchita ! Tu m'as fait attendre longtemps. Ne chante pas victoire trop tôt. Ta peau est douce. Et ton ventre... C'est quoi ? Quoi ? Ce que je sens là. Qu'est-ce que tu portes ? Enlève ça ! Non ! Je vais te l'arracher, tu vas voir ! Laisse-moi, tu n'y arriveras pas ! Nom de Dieu ! Qu'est-ce que c'est ? Laisse-moi ! Je me suis acharné pendant dix minutes. Il y avait tant de noeuds ! Et Conchita résistait. Rien à faire ! Impossible d'arracher cette chose. Isabelle, retournez jouer dans le couloir. Je veux écouter. Va jouer. Va, non, non. Je crois avoir été correct dans ma description. Bien sûr, mais les enfants, vous savez... Continuez, je vous en prie. Ce que je fais, moi non plus je ne l'aime pas. Toi, ce que tu aimes, c'est ce que je te refuse. Il faut que tu attendes, c'est tout. Ça viendra, petit à petit. Tu sais que je suis à toi, que veux-tu de plus ? Dis. Tu veux que j'habite chez toi ? Mademoiselle. Monsieur ? Je voudrais ça. Merci, gardez tout. Dix minutes de retard. Elle va venir. Elle est allée voir sa mère. Comment ça va, avec la mère ? Je lui envoie de l'argent, je la vois jamais. Tu es content avec ça ? Non. Je voudrais la posséder, bien sûr, mais quand elle est là, je suis comblé. J'en demande pas plus. Tu pourrais pas te passer d'elle ? Non. Vous vivez ensemble, pourquoi ne l'épouses-tu pas ? Si je l'épousais, je serais désarmé. Ah, bonjour, Conchita. Bonjour, monsieur. Bonjour. Asseyez-vous. Quoi de neuf ? Ça va très bien. Que buvez-vous ? Monsieur, la demoiselle est là. Très heureux de vous revoir. Puis-je vous offrir du champagne ? Non. Excusez-moi. J'aimerais avoir une 16 mm. On peut y aller tout à l'heure. Viens. Je voudrais te demander une chose. Pourquoi faire l'amour ? Pour être près de toi. Parce que je t'aime. Moi aussi, je t'aime. Et pourtant, j'ai pas envie de ça. Nous sommes ensemble. Je viens dans tes bras, je te caresse. Tu as mes jambes, ma bouche, mes seins. Pourquoi faire l'amour ? C'est normal, c'est naturel. Les gens qui s'aiment font ça. Alors tu trouves que je suis pas normale ? Viens, allons-y. Je fais ma toilette et j'arrive. Tu n'es pas fatiguée ? Au contraire. Je suis très en forme. Nous allons voir. Viens vite. Tu n'as pas oublié ? Je n'ai pas oublié, je ne te ferai rien. C'est promis ? Oui. Sinon, je m'en vais tout de suite. Je vais attendre encore longtemps ? Si je te donnais tout, tu ne m'aimerais plus. Tu restes pour mon argent, pour le confort que je t'apporte. L'argent m'est égal. Si j'en voulais, j'en trouverais. Ou peut-être que je suis trop vieux. Toi ? Au contraire. Je déteste les jeunes, ils sont idiots. J'aime les gens qui ont vécu, comme toi. Mais Conchita... Quoi ? On peut rendre un homme heureux... Que veux-tu dire ? Tout en restant vierge. Pour qui tu me prends ? Que ferais-tu si je mourais la première ? Ce n'est pas possible. Je crois que je suis malade du coeur. Ne dis pas de bêtises. Attention, si tu prends une autre femme, je viendrai te tirer les pieds chaque nuit. C'est quoi ? Tu vois quelque chose ? Non, pas très bien. Une voiture accidentée et un type par terre. Écarte-toi, reste pas là. C'est quoi ? Attentat ou règlement de comptes. On le saura demain. Ça m'a coupé l'envie de rester. Hier, je t'ai eue longtemps. C'était hier, on est aujourd'hui. Laisse-moi m'habituer à toi. Non, va-t'en ! Conchita, ouvre ! Je t'ai dit d'ouvrir ! Je suis en train de me sécher ! Encore une minute ! Que faites-vous là ? Je lui ai dit d'entrer. Il n'a plus d'hôtel, y a trois nuits qu'il couche ici. Sois tranquille, on se couche chacun de son côté, comme avec toi. Dehors ! Laisse-le ! Foutez le camp ! Mais laisse-le ! Prenez vos affaires. Je le sais depuis le début. Tu as le coeur dur et sec. S'il part, moi aussi. Mais oui, va-t'en ! Allez ! Dehors, tous les deux ! Tu as dix minutes avant que j'appelle la police. Je t'attends en bas. Je t'ai assez vue, toi aussi. Dix minutes ! Je serai partie avant. Mais je ne reviendrai pas ! Que Dieu t'entende ! Je ne veux plus jamais te voir ! Je n'en peux plus. Un de ces jours, j'irai la voir. Quelle humiliation ! Ça m'est égal. Je ne dors plus, je ne fais rien. Donne-moi une idée. Je te l'ai dit. Voyage. Va au Brésil, va en Chine. Où tu voudras. Que quelqu'un m'empêche d'aller la voir ! Toi, par exemple. Moi ? Tu ne peux rien faire ? Je vois pas comment. Et tu me le reprocherais. Non, non. Sûr ? Absolument sûr. Je vais essayer. J'arrive ! Qui est là ? Police, ouvrez ! N'ayez pas peur, nous sommes des amis. Vous permettez ? Oui. Venez, s'il vous plaît. Vous êtes Encarnacion Perez ? Oui, monsieur. C'est votre fille, Concepcion ? Oui, monsieur. Vous avez 24 h pour quitter la France. Voici le mandat d'expulsion des services de sûreté. Qu'avons-nous fait ? Je suis ici pour faire exécuter les ordres. Voilà, vous avez jusqu'à demain matin. Vous resterez absent longtemps ? Peut-être huit jours, peut-être un an. Vous m'accompagnez. Où allez-vous ? Nous allons le savoir. Je ferme les yeux. Faites-moi tourner sur place, Martin. Où est la carte ? Juste devant vous. Singapour ! Très bien, préparez tout. Quel temps y fait-il ? Qu'est-ce que ça fait ? Qu'y ferons-nous à 15 h, monsieur ? La sieste. Vous n'y êtes pas allé. Non. Vous êtes allé à Séville. Vous m'étonnez. Vous saviez qu'elle était de Séville. Vous avez changé d'avis, c'est humain. Au niveau de l'inconscient, le hasard n'existe pas. Eh bien oui, je suis allé à Séville. À votre disposition. Je viens. Non. Tiens. Pour les deux. C'est beau, non ? Je ne m'y connais pas en architecture. À propos, Martin. Oui ? Vous êtes à mon service depuis des années et je ne sais rien de vous, de votre vie privée. Il n'y a rien à savoir. Que pensez-vous des femmes ? Ça n'a aucun intérêt. Merci, monsieur. Si. Moi, ça m'intéresse. J'ai un ami, qui pourtant aime les femmes, qui prétend que ce sont des sacs d'excréments. Pourquoi dire pareille chose ? Ce n'est pas moi qui le dis. Vous pouvez disposer. Ce soir, je suis invité à dîner. Bonsoir. Monsieur, vous oubliez le sac. Non, j'enverrai le chercher. Bonsoir, monsieur. Bonsoir. Mathieu ! Je peux pas le croire. C'est toi ! Te retrouver ainsi ! C'est incroyable ! Tu savais que j'étais là ? Non ! Je t'ai regretté ! Je croyais que tu ne m'aimais plus. Montre-toi. Don Mateo ! Vous êtes ici depuis longtemps ? Quelques jours. Quelle misère ! On nous a expulsées de France. Expulsées ? Oui. La police, sans raison. Trois jours pour venir d'Hendaye, sans un sou. Heureusement, Conchita a trouvé un travail. Je vous laisse, vous avez beaucoup à dire. À bientôt, don Mateo. À bientôt. Mathieu ! Tu habites où ? J'ai loué une maison. Tu as été très dur. Me chasser en pleine nuit. Tu travailles ? Oui, là. À deux pas, dans une boîte, le Gurugu. Viens me voir danser ce soir. Oui. N'est-ce pas que tu viendras ? Mi amor ! Mi alma ! Donne-moi tes lèvres. Despues. Quoi ? Après. Pour l'instant, je te donne ça. Tu aimes cette vie ? Beaucoup. De toute façon, je n'en ai pas d'autre. Et si tu vivais avec moi, si tu quittais tout ça ? Tu le penses ? Oui. Je partirais tout de suite. Je suis si heureuse que tu sois là ! Avant, je me méfiais de toi. Mais j'ai beaucoup changé, tu sais. Tu verras bien. Je sais qu'avant j'étais un peu capricieuse. Mais je me suis calmée. Moi aussi. J'ai réfléchi. Viens me voir danser tous les soirs. On s'est retrouvés, on ne se quitte plus. Que haces aqui ? J'y vais, j'y vais. Où vas-tu ? On nous oblige à dormir une demi-heure. Sinon, on a des rêves sur la scène. Attends-moi. Don Mateo ? Oui ? C'est moi. Conchita m'a tant parlé de vous ! Enchanté. Asseyez-vous. Merci. Vous voulez quelque chose ? Non, merci. Vous êtes amie avec Conchita ? Je l'adore. C'est un ange. Vous n'êtes pas aussi vieux qu'elle le dit. Elle dit que je suis vieux ? Comme ça. Et que vous êtes très bon. Un peu innocent, peut-être. Elle vous a dit aller se reposer ? Oui, elle se repose. Pourquoi riez-vous ? À cause de vous. Pourquoi ? Vous voulez savoir comment elle se repose ? Vous montez l'escalier, tout droit et en haut, vous trouverez la salle de repos. Bonne chance. Que faites-vous ici ? Dehors, tout le monde ! Dehors, tout le monde ! Filez ! Allez, filez ! Dehors, tout le monde ! Et toi aussi ! Allez, fous-moi le camp aussi ! Allez ! Viens tout de suite ! Je ne partirai pas, ne me touche pas. Dejame, Manolita hija. Esta bien, mujer ! Alors ? Que vas-tu me dire, toi qui mens si bien ? C'est toi qui m'accuses ? Tu fais fuir tout le monde. Tais-toi ! Je serai peut-être chassée, et c'est ma faute ? T'es trop bête ! Tu es bête ! C'est ça, ton métier ? Tu le savais ! On danse nues pour les touristes, les enfants le savent ! Et tu n'en savais rien ? Eh bien oui, je ne savais pas. Un idiot ! Tu agis par jalousie. Et de quel droit ? Tu n'es pas mon père. Et tu n'es pas mon amant. Non ! Si tu es à quelqu'un, dis-le moi. Je quitterai Séville demain. Je ne suis à personne, je suis à moi. Je n'ai rien de plus précieux que moi. Et ces hommes ? Je les connais pas. Ils sont venus avec un guide. Et ils s'en vont demain à Tanger. Et regarde ça. C'est une chambre, hein ? Regarde bien. Cherche un lit. Je ne peux plus vivre de cette façon. Il faut me parler franchement. Même si c'est pour la dernière fois. Si tu restes un jour de plus ici, tout est fini entre nous. Tu ne m'as jamais comprise. Depuis un an, tu crois me poursuivre, mais c'est le contraire. C'est moi qui t'aime, qui te veux pour la vie. Je n'ai aimé que toi, Mateo. Parce que tu es beau. Tu as des yeux tendres et brillants. Combien de nuits j'ai pensé à tes yeux ! J'étais folle ! J'aime le bonheur et je sais que tu me le donneras. Je te donnerai tout. Tu n'as qu'à me le demander. Je ne veux pas grand-chose. Une petite maison, à moi. Et un peu d'argent si je ne danse plus. À Séville ? Oui. C'est fait. Quand tu voudras. Moi, je peux t'aimer comme une folle. Et être intacte pour toi. Buenos dias. Bonjour. Despues terminamos. Conchita ! Oui, Mateo ! T'es très belle. Je suis si heureuse ! Aqui esta la llave. Cuanto es ? Tenez. Muchas gracias. Tiens. C'est à toi, maintenant. Tu as peur des voleurs ? Je n'ai peur de personne. Même pas de toi. Viens voir là-haut. Dans quelle chambre s'installera ta mère ? Ma mère n'habitera jamais ici. Rien que toi et moi. Prends ça, aussi. C'est quoi ? Les titres de propriété. Oh, Mateo ! C'était tout ce que je voulais ! Il n'y a plus d'obstacle entre toi et moi. Et je peux te recevoir en secret. À minuit. Ce soir ? Limpiate que estas de huevo. Quoi ? Non. Demain soir, à minuit. Conchita ! Bonsoir, Conchita. Bonsoir, Mateo. C'est bien, tu es à l'heure. Je t'attendais. Embrasse ma main. Embrasse le bas de ma robe et mon pied. Voilà, c'est bien. Maintenant, va-t'en. Que dis-tu ? Je dis: "Va-t'en !" Tu ris ? Tu me fais rire ! Je n'en peux plus, regarde-moi ! Je suis contente ! Conchita ! Je suis libre de toi, libre pour toute ma vie ! Ouvre-moi ! Essaye avec les dents, alors ! Reste encore un peu, j'ai beaucoup à te dire. Mateo. J'ai horreur de toi. Quand tu t'approches, ça me dégoûte, j'ai envie de vomir. Je m'échappe, mais tu me retrouves. Et de nouveau, tes mains qui me touchent, ta bouche qui m'embrasse. Ce que je ressentais en entrant dans ton lit ! Je crachais après tes baisers. J'ai prié Dieu pour que tu meures. Après que je t'aurais ruiné. Tu peux partir, maintenant. Allez, va-t'en ! Va-t'en, Mateo ! Tu ne veux pas ? Alors reste et regarde. Morenito ! Viens. Le voilà, mon amant. Il est beau, hein ? Et jeune. Viens. Prends ça. Là. Tu veux rester ? Eh ben voilà. Si tu veux regarder... Regarde. Je savais que tu reviendrais. Bonsoir. Vamos. La guitare est à moi. J'en joue à qui me plaît. Levanta las manos ! Las manos ! Sigue palante ! Palante ! Y no vuelva la cabeza ! * En los combates, hubieron de 200 a 300 victimas sobre todo entre los civiles. El virus BTX se acerca a Barcelona, en donde se van a tomar medidas. El virus, que los especialistas no neutralizan... Non, non, merci. Arrêtez la radio. Après ce qui s'est passé hier, j'étais venue voir comment tu étais mort. Déjà froid. Si tu m'aimais davantage, tu te serais tué. J'ai une chose à te dire, mais pas ici. Mateo. Je vais t'expliquer ce qui s'est passé. Où vas-tu ? Mateo, tu ne connais pas les femmes. Tu crois qu'avec une maison, tu as des droits sur moi ? Mais non ! Tu ne m'écoutes pas ? Non ! Tu ne m'auras jamais ! Écoute-moi ! Hier, c'était une comédie. Je ne te dirai rien ! Non ! Écoute-moi ! El Morenito n'est pas mon amant ! Il n'aime pas les femmes. J'ai fait semblant, c'est tout ! Maintenant, je sais que tu m'aimes. Mateo, je suis toujours vierge. Oui. Non ! Mateo ! Que pasa adentro ? Ils se disputent. Que dice ? Se disputan. Ah, se disputan. Mateo, non ! Tiens ! Tiens ! Tiens, la clef. Tiens, pour que tu viennes quand tu voudras. Cette correction, elle l'avait bien cherchée. Cela se passait hier matin. Voilà. C'est terminé. Vous connaissez toute l'histoire. Je voulais la tuer. Certes. Non ! * Une information faisant état d'une étrange alliance. Plusieurs organisations d'extrême-gauche, le P.O.P, la PRIQUE, le G.R.I.F. et le R.U.T. ont lancé une vaste campagne d'attentats sous l'autorité du G.A.R.E.J, groupe armé révolutionnaire de l'enfant Jésus. Ces attentats sont destinés à provoquer, dans notre société, une totale confusion. Plusieurs groupes d'extrême-droite, en particulier le P.A.F. et le S.T.I.C, vont relever le défi et se lancer dans l'action, collaborant à cette entreprise de subversion. L'Archevêque de Sienne est toujours dans le coma. Une balle reçue lors d'un attentat a frappé la carotide. Le plus grave, c'est que malgré une respiration normale, Viens voir. * le cerveau est presque mort. Il peut rester ainsi pendant des mois. La protestation des cardinaux a eu un effet considérable et le parti communiste a publié un texte qui condamne l'odieux attentat. Pour nous changer les idées, cédons la place à la musique.